Nous ne vivrons pas dans l'attente de vivre, pas dans
Les peurs, la honte de nous, l'asservissement.
Être en vie c'est la conscience des autres, du nous
Humains cervelés nous pouvons vivre debout.


7 juin 2010

Les Droits de l'Homme? Les enfants et autres boulets? De la chair à pâtée

Les mômes, les vieux, les malades et les handicapés ne sont pas assez rentables. Pire, ils coûtent! Beuha ce sont des personnes déficitaires.

Sélection préférentielle: « population active ». La somme de ces vies ramène énormément à quelques monstres. La population active c'est leur bouffe, sans quoi ils ne vivraient pas.
Problème: La population copule. Elle produit des rejetons toxiques et cela freine sa production.
S'ils disparaissent, plus besoin de les aider.
Solution pour une élimination rentable: les avaler sous forme de pâtée à défaut de les perfuser.
Origine contrôlée, estampillé « chair à pâtée ron-ronds de cuir ».
Miam.

Défenseur des enfants: un déni de démocratie de plus!

Le 3 juin un amendement sauvant le Défenseur des enfants est voté par le Sénat.
Le 4, Mr Sarkosy et Nicolas About se rencontrent autour d'un déjeuner-réunion-entre copains. Dans la soirée se tient un contre-vote, d'une urgence et d'une organisation plus que douteuse d'un point de vu moral et éthique.
Le gouvernement peine à masquer sa mauvaise foi: le Défenseur conserve assurément son appellation (d'origine contrôlée), il sera bien sûr un agent révocable nommé par le premier ministre, et ses fonctions diluées à souhait

"Parce que nous avons défendu les droits des enfants qui sont en prison, les droits des enfants qui font l'objet d'une justice des mineurs qui est de plus en plus restrictive, parce que nous défendons les droits des enfants étrangers qui sont mis dans des centres de rétention, alors le Défenseur des enfants en France n'a plus le droit à la parole" Dominique Versini, Défenseure des enfants.

Monde inversé: Défense de défendre le Défenseur des enfants.
Meurtriers silencieux: une "démocratie" qui ne respecte pas les droits des enfants, décapite la seule autorité indépendante qui veille au respect de la Convention internationale des droits de l’enfant (ou CIDE) ratifiée par la France en 1990.

Qu'est-ce que le Défenseur des enfants?


Le Parlement français a voté le 6 mars 2000 une loi créant un Défenseur des enfants pour montrer l’importance qu’il attache au respect effectif des droits fondamentaux des enfants


Le rôle de la Défenseure des enfants est de défendre et de promouvoir les droits de l’enfant tels qu’ils ont été définis par la loi ou par un engagement international comme la Convention internationale des droits de l’enfant (ou CIDE) ratifiée par la France en 1990.



Un statut d’autorité indépendante garant des droits de l’enfant 

La Défenseure des enfants est une institution de l’Etat, qui a le statut d’Autorité indépendante afin de pouvoir intervenir de façon neutre et impartiale en faveur des enfants dont les droits ne seraient pas respectés.
La Défenseure des enfants ne reçoit d’instructions d’aucun ministre, d’aucune administration, d’aucune autre institution publique ou privée. Elle ne peut être poursuivie, recherchée ni arrêtée pour les opinions émises ou les actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions (loi du 6 mars 2000). Ce n’est pas une association.
La Défenseure des enfants est nommée par décret du Président de la République pour un mandat de 6 ans non renouvelable. Dominique Versini occupe cette fonction depuis le 29 juin 2006.






La technique du double vote!
Public Sénat; 03.06.2010 à 18.32

Le gouvernement a obtenu un deuxième vote sur le Défenseur des enfants, finalement réintégré dans le Défenseur des droits. Le Sénat avait pourtant voté un amendement sauvant le Défenseur des enfants.
Mais après une réunion autour de Sarkozy avec le patron des sénateurs centristes, tout a changé.

Surprise, le gouvernement a demandé jeudi une deuxième délibération sur le Défenseur des enfants dans le cadre du projet de loi sur le Défenseur des droits, qui a finalement été voté dans la soirée.
Hier, le Sénat avait pourtant sorti le Défenseur des enfants du périmètre du Défenseur des droits.
(…) C'est « une manière de
bafouer notre assemblée qui a délibéré longuement sur cette question, le Sénat s'est prononcé en connaissance de cause » (…)
Les sénateurs ont approuvé par vote, par 184 voix contre 157, cette deuxième délibération.






La séance a alors été suspendue pour que la commission des Lois puisse réexaminer le texte et proposer ses modifications avant de les soumettre à un nouveau vote en séance plénière.

Mais en raison d’absence de majorité en commission, le rapporteur à retiré les amendements, que le gouvernement va présenter lui-même.
« Si les règles de droit sont respectées d’un point du vue formel, d’un point de vue éthique, ce n’est pas très glorieux » (…)

Nicolas About, patron des sénateurs centristes, a expliqué à Public Sénat qu'il avait défendu, lors d'un déjeuner de la majorité jeudi auprès de Nicolas Sarkozy, ses exigences, notamment que le Défenseur des enfants puisse garder son nom. « Sur la porte d’entrée il y a aura écrit défenseur des enfants », ironise Hugues Portelli.




Défenseur des enfants: Dominique Versini dénonce un "déni de démocratie"
Public Sénat; Le 04.06.2010 à 11:00

La Défenseure des Enfants, Dominique Versini, a dénoncé vendredi un "déni de démocratie" après le vote du Sénat jeudi soir incluant sa fonction dans le périmètre du Défenseur des droits.

"Il y a eu hier un déni de démocratie", a-t-elle déclaré sur France Info, en ajoutant: "nous sommes totalement réduits à l'impuissance, il faut que les citoyens le sachent".

Mercredi, infligeant un camouflet au gouvernement, le Sénat avait adopté à une majorité nette deux amendements présentés par Hugues Portelli (UMP) et d'autres sénateurs de la majorité et qui retiraient le Défenseur des enfants du périmètre du Défenseur des droits. Mais l'exécutif a demandé une nouvelle délibération et a fait voter par des amendements du gouvernement la réintégration du Défenseur des enfants.

Pour Mme Versini, "le gouvernement n'a pas accepté qu'il y ait un Défenseur des enfants comme si, en France, c'était tellement dangereux de défendre les droits des enfants".

"Parce que nous avons défendu les droits des enfants qui sont en prison, les droits des enfants qui font l'objet d'une justice des mineurs qui est de plus en plus restrictive, parce que nous défendons les droits des enfants étrangers qui sont mis dans des centres de rétention, alors le Défenseur des enfants en France n'a plus le droit à la parole", a-t-elle ajouté.

"Le Défenseur des droits sera un défenseur généraliste" et "nous ne savons pas qui il sera", a souligné la Défenseure des enfants depuis 2006. "Il sera moins indépendant parce qu'il sera un adjoint révocable, et un adjoint révocable c'est quelqu'un qui fait exactement ce qu'on lui dit, et si on lui dit de ne pas aborder tel sujet, il ne l'aborde pas", a-t-elle assuré.

"Le comité des droits de l'enfant des Nations Unies en juin 2009 a demandé à notre gouvernement de renforcer le Défenseur des enfants, il ne lui a jamais été demandé de le supprimer", a ajouté Mme Versini.





« si veut le roi, si fait la loi »

Public Sénat; le 4 juin 2010 à 12.29

« Palinodie, le mot est exact ». Pour Robert Badinter, sénateur des Hauts-de-Seine, il est inadmissible que le Défenseur des enfants, qui avait été précédemment retiré du périmètre initial de cette nouvelle institution grâce à un vote au Sénat, soit de nouveau réintégré par des amendements du gouvernement.(…)





« si veut le roi, si fait la loi » ! »

«Le défenseur de enfants sera nommé par le premier ministre! »
Problème pour le sénateur des Hauts-de-Seine : le manque d’indépendance du défenseur des enfants. Dans la nouvelle configuration votée, il ne serait plus qu’un « adjoint du Défenseur des droits »




Pourquoi faut-il conserver le Défenseur des enfants?
12.02.2010; Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme

Lorsque le Parlement a créé en 2000 par un vote à l’unanimité un Défenseur des enfants doté d’un statut indépendant des pouvoirs publics et du politique, c’était à la suite d’un rapport parlementaire constatant que les engagements pris lors de la ratification de la Convention Internationale des droits de l’enfant étaient loin d’être concrétisés en France.(…)

Le dernier rapport du Comité des droits de l’enfant de juin 2009 a reconnu le chemin parcouru par la France en dix ans, notamment dans le champ de la protection de l’enfance et du handicap.
Mais il a mis l’accent sur certaines évolutions contraires à l’esprit de la Convention internationale, notamment en matière de justice des mineurs ou de traitement des mineurs étrangers isolés. Il a également souligné l’urgence de régler la question du mal-logement et de la pauvreté des enfants : 2 millions d’entre eux sont pauvres, 600 000 souffrent du mal-logement, 130 000 sortent chaque année du système scolaire sans diplôme.



[Humain, prière de ne pas oublier l'Être]


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