Nous ne vivrons pas dans l'attente de vivre, pas dans
Les peurs, la honte de nous, l'asservissement.
Être en vie c'est la conscience des autres, du nous
Humains cervelés nous pouvons vivre debout.


6 juin 2010

Les conséquences du blocus de la bande de Gaza

 
Manifestation dans les rues de Jérusalem, le 31 mai 2010.
AP/Sebastian Scheiner

"Il n'y a pas de crise humanitaire à Gaza",
a affirmé, lundi 31 mai au soir, Daniel Carmon. L'ambassadeur adjoint d'Israël défendait la politique de son pays (aux frontières non reconnues par la communauté internationale) lors d'un débat au Conseil de sécurité de l'ONU (...)

DANS LES FAITS:

Ce blocus se manifeste par des restrictions strictes sur l'accès des biens et des personnes. L'Etat israélien l'a mis en place après la prise de pouvoir du Hamas à Gaza en juin 2007. A cette époque, l'Egypte avait également fermé le poste frontière de Rafah, ne l'ouvrant qu'en de rares occasions. Mardi, le président égyptien, Hosni Moubarak, a décidé de rouvrir ce point de passage, le seul qui ne soit pas entièrement contrôlé par Israël.
DE FORTES RESTRICTIONS POUR LES HUMANITAIRES
En pratique, les travailleurs humanitaires désirant transiter par le poste-frontière d'Erez, principal point de passage entre Israël et la bande de Gaza, doivent posséder un permis des autorités israéliennes. Dans un rapport publié le 27 mai, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l'ONU dénonce les entraves à l'action humanitaire que représente ce processus et réclame une levée complète du blocus. (…)


LES 1,5 MILLION DE PALESTINIENS DE GAZA SOUFFRENT DE PÉNURIE

Du côté des marchandises, la circulation n'est guère plus aisée. Le colonel Moshe Levi, qui dirige le bureau israélien de coordination du district de Gaza (DCO), déclarait récemment : "Nous ne connaissons pas de pénurie dans quelque domaine que ce soit ; nous autorisons l'entrée de différents biens et également l'exportation de produits agricoles depuis la bande de Gaza." Le bureau affirme ainsi qu'"Israël ne rationne pas la quantité de biens transportés vers Gaza, sous réserve qu'ils soient présents sur la liste des biens autorisés".
Dans les faits, les 1,5 million de Palestiniens de la bande de Gaza souffrent bien d'une pénurie : 61 % d'entre eux seraient "en situation d'insécurité alimentaire" selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Sarah Leppert, conseillère auprès de la FAO pour les territoires palestiniens, expliquait récemment : "Il y a une variété importante de produits disponibles à Gaza mais les Palestiniens n'ont pas les moyens d'acheter la nourriture à cause de la pauvreté et du chômage." La viande, en particulier, fait défaut en raison des restrictions. L'approvisionnement en équipements agricoles est aussi problématique.
D'après un communiqué du BCAH, "les restrictions imposées par Israël sur l'importation et la circulation des personnes étouffent l'agriculture gazaouie et contribuent directement à l'insécurité alimentaire". Depuis l'opération armée, plusieurs pays ont appelé à la levée de ce blocus israélien de la bande de Gaza.

[Humain, prière de ne pas oublier l'Être]


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